La vape est une alternative à la cigarette classique. C’est une solution que de nombreux fumeurs adoptent pour entamer un sevrage tabagique en douceur. L’utilisation de ce produit est régie par des règles qui varient d’un pays à l’autre. En Australie par exemple, la vape ne s’achète que sur prescription médicale. Cette mesure donne lieu à certaines dérives.
Les objectifs de la vape sur ordonnance
La vape sur ordonnance a normalement pour objectif d’éviter que les jeunes fumeurs ne s’adonnent à la consommation de la cigarette électronique à nicotine. Ainsi, ils ne risquent pas devenir accros au tabac. La vape sur ordonnance vise aussi à fournir des produits appropriés aux fumeurs confirmés pour les emmener à arrêter de fumer. Ces profils peuvent aussi bénéficier d’un suivi médical régulier.
La vape sur ordonnance: des résultats contre-productifs
La politique de la vape sur ordonnance donne des résultats contre-productifs. Elle a plutôt engendré l’éclosion d’un marché noir. Les produits de vapotage sont donc désormais importés directement de la Chine. Les emballages de ces appareils ne contiennent aucune indication prouvant qu’ils ne contiennent pas de la nicotine. Cela leur permet de passer facilement la frontière.
Les détaillants et les bureaux de tabac fournissent donc la cigarette électronique aux vapoteurs au mépris de toutes les règles. Ce marché noir connaît un nouvel essor et devient le centre névralgique de vente des produits de vape. Par conséquent, les boutiques de vape homologuées en Australie sont délaissées par les vapoteurs. Elles connaissent une baisse drastique d’activité. Certains de ces commerçants ferment même leurs affaires.
Les conséquences de la politique de la vape sur ordonnance
Cette réglementation prohibitionniste produit plus d’effets négatifs que positifs. L’absence d’étiquetage ne permet pas de déceler si le produit contient ou pas de la nicotine. Le consommateur peut donc acheter et inhaler une substance dangereuse pour sa santé. De même, elle favorise l’explosion du marché noir au désarroi des commerçants régulièrement enregistrés.
Cela entraîne des pertes d’emploi puisque des vapes shops sont obligées de fermer les portes pour cause de mévente. L’État australien, initiateur de cette politique, enregistre aussi des pertes économiques. En effet, la vape sur ordonnance favorise une importation illicite de ce produit. Dans ce contexte, il est impossible de taxer les marchandises.
Voilà pourquoi il est temps d’avoir une politique pro vape plutôt que de vouloir trop encadrer le marché et que cela profite ou lobby du tabac ou au marché noir. Si vous doutez de l’intérêt de défendre la vape, consultez asloudaspossible.org.
Pourquoi la politique de la vape sur ordonnance échoue en Australie ?
La politique de la vape sur ordonnance connaît un échec en Australie pour plusieurs raisons.
Une mesure inadaptée
En principe, l’idée de la politique de la vape sur ordonnance en Australie vise à contrôler le circuit de commercialisation du matériel de vapotage. Ce faisant, la vente des appareils est limitée uniquement aux adultes. Cette mesure a créé une nouvelle contrainte. Le consommateur doit en effet avoir véritablement le choix entre fumer ou vapoter. Ainsi, cette lutte contre le tabagisme peut être un franc succès. En imposant une option donnée aux consommateurs, l’Australie a voulu mettre la charrue devant les bœufs. La politique doit prendre préalablement en compte la volonté profonde du consommateur.
Une mesure restrictive
La vape sur ordonnance limite la vente des appareils d’e-cig uniquement aux fumeurs souhaitant arrêter. La politique peut s’étendre aux non-fumeurs souhaitant débuter avec la vape. Cela permet de contrôler leur consommation pour éviter toute tentative ultérieure de prise de tabac.
Une législation aux contours flous
La question de l’importation des produits de vape n’est pas efficacement réglée par cette mesure. Cela a favorisé l’émergence d’un marché noir de vente de ce produit qui permet aux vapoteurs de s’approvisionner en dehors de tout contrôle.
Une procédure complexe
L’autre raison de l’échec de la politique de la vape sur ordonnance est la complexité de la procédure. En effet, la marche à suivre se décline en plusieurs étapes. Vous devez préalablement contacter votre médecin généraliste pour obtenir une ordonnance. Il faut ensuite expédier la prescription à votre fournisseur.
Après l’achat du produit, il doit être procédé à une vérification de conformité. Vous devez conserver par ailleurs une version numérique de l’ordonnance. Le passage par ces différentes étapes constitue parfois une perte de temps pour les vapoteurs qui préfèrent se tourner vers le circuit informel
Un nombre limité de praticiens
En Australie, peu de médecins s’engagent à délivrer une ordonnance de vape. Cela ne permet donc pas à tous les candidats désirant obtenir ce précieux sésame d’être satisfaits en temps voulu. Par conséquent, beaucoup effectuent l’achat sur les surfaces non contrôlées.
